Bass à l’honneur

Aucune rétrospective n’avait jamais été consacrée à Saul Bass en France. A l’occasion du 20e anniversaire de sa mort, trois événements célèbrent enfin le génie du graphiste new-yorkais.


Après Saul Bass, le monde n’a plus eu le même visage. Ou est-ce notre vision qui avait changé ? A ce génie graphique dont les affiches de film ont marqué les sixties, on doit notamment quelques-uns des plus sublimes génériques animés de l’histoire du cinéma. Un genre qu’il a révolutionné, travaillant avec les plus grands réalisateurs, Otto Preminger, Alfred Hitchcock, Billy Wilder ou encore Martin Scorsese.

Si Saul Bass peut mourir…

Il était temps de lui rendre hommage : l’Université de Montpellier se joint au centre d’art La Fenêtre, pour trois événements ouverts au grand public autour de l’unique long-métrage réalisé par Saul Bass, Phase IV (1974). Œuvre atypique et difficilement qualifiable qui raconte la bataille d’une colonie de fourmis mutantes pour le contrôle de la Terre et de ses ressources…
Trois temps forts pour rendre enfin hommage à celui dont Ray Bradbury avait dit : « Si Saul Bass peut mourir, alors aucun de nous n’est en sécurité ». Avec notamment une rencontre autour de cette question lancinante : les fourmis peuvent-elles envahir le monde ?