Une championne du monde de Karaté à l’Université de Montpellier

Lors des derniers championnats du monde jeunes de karaté qui se sont déroulés du 12 au 15 novembre 2015 à Jakarta (Indonésie), Aurore Bourçois, étudiante en Sciences de Gestion à l’Institut Montpellier Management, a combattu en individuel dans la catégorie Junior féminin -48kg.
Le déplacement avec l’équipe de France a duré dix jours : départ le samedi 7 novembre et retour le mardi 17 novembre 2015, avec en prime une belle médaille de Bronze !

Aurore Bourçois, une histoire de secondes….. par ffkarate
Alors Aurore, satisfaite de votre podium à Jakarta ?
Accéder à un podium mondial n’est pas une chose facile, donc oui je suis contente d’avoir pu monter sur le podium avec cette 3ème place même si l’objectif restait l’or…”
Est-ce la satisfaction qui prédomine avec cette médaille de bronze, ou le regret de ne pas avoir eu une médaille plus brillante ?
Avec le recul c’est la satisfaction qui prédomine, j’essaie de me satisfaire et de me réjouir de cette médaille, même si ,en effet, j’ai été très déçue après la demie-finale de passer si proche d’une finale voire d’un titre mondial.”
Comment se sont passés ces championnats du monde? C’était votre 1ère grande compétition internationale ?
“Ces championnats se sont très bien passés, nous étions logés dans un bel hôtel à la périphérie de Jakarta, là bas nous avons pu faire quelques entraînements avant le Jour J puisque nous sommes arrivés en Indonésie quelques jours avant le début du championnat afin de s’acclimater au pays. Il régnait également une très bonne ambiance au sein du groupe France et les indonésiens nous ont très bien accueillis.
Sinon, je suis rentrée en équipe de France il y a deux ans (2013), où j’avais participé à mes premiers championnats du monde en Espagne et remporté le titre de Vice championne du monde cadette. Puis en février 2015 j’ai remporté le titre de Championne d’Europe junior à Zurich.”
Comment se remobiliser après une défaite en demie finale, contre la japonaise ,future championne du monde en plus ?
Ce n’est pas facile, il faut vite mettre sa déception de côté et se reconcentrer sur le dernier combat restant.
 Les coaches sont également là pour nous remettre dedans, ils nous parlent et nous remotivent en nous faisant prendre conscience qu’une place de trois est aussi belle à prendre, et qu’il serait dommage de repartir sans rien après un tel parcours. Je pense que c’est mon esprit de compétitrice, mon envie de gagner qui m’ont permis de me remobiliser pour ce dernier combat de la journée.
Depuis combien de temps faites-vous du karaté? et de la compétition ?
J’ai débuté le karaté à l’âge de cinq ans et demi, la compétition est arrivée plus tardivement (vers mes 11/12 ans.”

Est-il facile de concilier études universitaires et sport de haut niveau ?
Non, cela demande une bonne organisation et nécessite des sacrifices (sorties par exemple). Ayant entrainement tous les soirs je travaille beaucoup le week-end. Néanmoins réussir à faire les deux constitue une réelle force je pense, car j’ai la volonté de réussir dans ces deux domaines.”
Vous avez dû avoir du soutien au sein de l’ISEM avant et pendant votre compétition ?
Oui en effet, mes professeurs et les autres élèves m’ont tous fait part de leurs encouragements et de leurs soutiens avant que je parte. Et très nombreux sont ceux qui m’ont félicité à mon retour.”
Et maintenant : les prochaines échéances ?
“Je vais reprendre rapidement l’entrainement car je passe dorénavant dans la catégorie espoir (-21ans)/sénior et vais devoir me préparer pour des compétitions nationales telles que la Coupe de France, ou internationale comme l’Open de Paris en janvier prochain”.