Rouages : “Chaque agent doit pourvoir changer de métier s’il le souhaite”

Virginie Fattore est conseillère en parcours professionnels au sein du service recrutement, formation et accompagnement de la DRH. Chaque année, elle accompagne les personnels de l’UM dans leur souhait de reconversion ou de réorientation professionnelle, de mobilité et de formation. Une mission qu’elle nous présente dans le cadre de la série vidéo « Rouages », produite par l’Université de Montpellier.

« À la base j’ai une formation de psychologue du travail, alors devenir conseillère en parcours professionnels cela avait du sens, c’est un environnement et une mission qui me plaisent », confie Virginie Fattore. Avec son sourire franc et sa présence à la fois dynamique et discrète on imagine aisément se livrer à la conseillère en parcours professionnels dans les moments de transition que nous traversons tous et toutes au cours de nos carrières.

« Aujourd’hui notre environnement et nos métiers évoluent régulièrement, poursuit Virginie Fattore. Il est donc important que chaque agent puisse changer de métier s’il le souhaite. » Important mais pas si simple, en effet l’aide d’un professionnel est souvent indispensable pour apprendre à valoriser son parcours professionnel et ses compétences. Et cette aide, Virginie et sa collègue Chantal Bouschon l’apportent chaque jour en proposant un accompagnement unique et personnalisé.

Soutenir les mobilités internes et externes

C’est pour mieux prendre en compte l’évolution des différents textes réglementaires parus sur la mobilité et les parcours professionnels qu’en 2015, l’Université de Montpellier, elle-même engagée dans un processus de fusion, décide de créer deux postes de conseiller en parcours professionnels au sein du service recrutement, formation et accompagnement de la DRH. L’objectif : proposer un nouveau service aux agents souhaitant se reconvertir en interne ou à l’extérieur de l’université mais également soutenir la mobilité interne et les projets de formation pour les personnels qui, tout en restant au sein de l’UM, souhaitent changer de service ou de mission.

« Nous intervenons sur un panel de situations très large, complète Virginie Fattore. Cette année par exemple nous avons accompagné un agent administratif qui souhaitait se reconvertir vers le métier d’ambulancier sur lequel il se forme actuellement mais nous avons aussi aidé une professeure de langue qui souhaitait se réorienter sur l’enseignement du français dans un établissement secondaire. » Des offres d’ailleurs complémentaires puisqu’une reconversion ou une réorientation nécessiteront généralement la mise en place d’un projet de formation.

Un accompagnement individualisé et personnalisé

Pour les agents, un simple mail adressé au service recrutement, formation et accompagnement déclenchera un premier entretien à partir duquel les conseillères en parcours professionnels pourront adapter leur réponse. « Si ces questions portent sur des points précis concernant sa situation, comme les démarches administratives de mobilité ou congés de formation professionnelle, nous le renseignerons ou l’orienterons vers le service compétent ».

Si l’agent souhaite par contre engager un travail approfondi sur son parcours professionnel, la conseillère lui proposera un accompagnement individualisé et personnalisé qui commencera par un bilan professionnel. « Le bilan professionnel, c’est l’analyse et l’évaluation des compétences professionnelles et personnelles mais aussi des aptitudes et des motivations de la personne. Il doit permettre d’aboutir à la définition d’un projet professionnel réaliste » souligne Virginie Fattore. Chaque année, une cinquantaine d’agents sont suivis par le bureau accompagnement et suivi des métiers.

Écoute et discrétion

Si la fonction de conseillère en parcours professionnels exige bien sûr une parfaite connaissance du fonctionnement des universités et des différents statuts de la fonction publique, c’est également et surtout ses qualités humaines qui seront mises en avant. Empathie, ouverture d’esprit, écoute mais aussi capacité d’analyse car chaque projet demande une réponse appropriée et singulière. Enfin « la discrétion est une dimension indispensable. Tous les échanges restent confidentiels, insiste Virginie Fattore. Il est important que les agents sachent que rien de ce qu’ils nous diront ne sortira du bureau sauf bien sûr s’ils nous le demandent. »  Des rendez-vous hors du temps de travail peuvent également être proposés pour les personnels ne souhaitant pas informer leur hiérarchie de leur démarche.