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Engagée de longue date dans une démarche de transition écologique, l’Université de Montpellier a franchi une nouvelle étape avec l’élaboration de son Schéma Directeur de Transition Écologique (SDTE). Ce document stratégique répond aux attentes des ministères de tutelle tout en affirmant la volonté politique forte de l’établissement : faire de la transition écologique un pilier de sa gouvernance et de son fonctionnement institutionnel. À travers l’axe « stratégie et gouvernance », l’UM intègre pleinement la culture de la transition écologique dans ses instances décisionnelles et son pilotage opérationnel. Cette dynamique repose sur une mobilisation collective : étudiants, personnels, UFR, écoles, Instituts, directions centrales, services communs et structures de recherche sont tous acteurs de cette transformation. Grâce à cette implication et à ce déploiement transversal, la stratégie de l’UM devient concrète, partagée et durable. Elle incarne une vision fédératrice pour une université résolument tournée vers l’avenir et engagée dans un transition écologique pour un développement soutenable. Réseau des Correspondants Transitions Ecologique (CTE) En octobre 2024, a été constitué le réseau des Correspondants Transition Écologique (CTE). Ce dispositif vise à ancrer les pratiques durables dans l’ensemble des structures de l’établissement en déployant le Schéma Directeur de Transition Écologique (SDTE) dans  les UFR, écoles, instituts, structures de la recherche, directions centrales et services communs et en créant un lien direct entre chaque structure et le bureau développement durable afin de fluidifier la circulation de l’information, faciliter le suivi des actions et renforcer la cohérence des initiatives. Les CTE jouent un rôle clef en tant que relais opérationnels. Ils partagent les données, les indicateurs et les projets liés à la transition écologique, tout en participant à des échanges de bonnes pratiques. Le réseau est animé tout au long de l’année via des flash info trimestriels, une réunion annuelle pilotée par la vice-présidence déléguée aux enjeux environnementaux et des enquêtes permettant de valoriser les initiatives et recueillir les attentes de la communauté. À long terme, ce réseau vise à diffuser une culture de la durabilité à tous les niveaux de l’université, en impulsant une dynamique collective essentielle à la réussite de la transition écologique. En savoir + Politique de déplacements responsables Dans le cadre de son Schéma Directeur de Transition Écologique (SDTE), l’Université de Montpellier déploie une politique de déplacements responsables visant à réduire son empreinte carbone tout en répondant aux besoins de sa communauté. Implantée sur 25 sites et 5 départements, l’UM fait face à un défi de coordination et d’accessibilité, qu’elle relève en collaboration avec les collectivités locales et les acteurs territoriaux dans une logique de co-construction des solutions. Un état des lieux des pratiques de mobilité, réalisé en parallèle du Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES), a permis d’identifier les attentes de ses personnels et des leviers d’action pour proposer des alternatives à l’usage du véhicule individuel. Cette démarche s’inscrit dans la réalisation d’un Plan de Mobilité Employeur (PDME), outil stratégique qui recense les solutions de mobilité disponibles par territoire, encourage les mobilités douces et favorise l’articulation entre les besoins des agents et les politiques locales de transport. Portée par les personnels, les directions et les partenaires territoriaux, cette politique vise à réduire l’impact carbone des déplacements professionnels et domicile-travail, tout en renforçant la cohérence de la transition écologique à l’échelle de l’établissement et des territoires et en participant activement aux politiques publiques de mobilité durable. Politique de déplacements professionnels responsables Dans le cadre de sa démarche de transition écologique, l’Université de Montpellier a mis en place une politique de déplacements professionnels responsables visant à réduire l’impact carbone de ses activités. Cette initiative, inscrite dans le SDTE, vise à réduire l’impact environnemental des mobilités tout en maintenant l’efficacité des missions des agents de l’université. Ainsi, l’établissement recommande de privilégier les mobilités douces, notamment les moyens de transport collectifs à faible impact environnemental (train, bus, tramway), le covoiturage et les véhicules à faible émission de CO2, tels que les voitures électriques ou hybrides, lorsque le déplacement en voiture est nécessaire. Le recours aux déplacements en avion est limité aux déplacements longue distance.  Les personnels sont aussi encouragés, autant que possible, à privilégier la visioconférence lorsque le présentiel n’est pas nécessaire. Politique d'achats responsables Dans le cadre de son Schéma Directeur de la Transition Écologique (SDTE), l’Université de Montpellier renforce sa politique d’achats responsables en intégrant des critères environnementaux et sociaux dans ses procédures d’achat. L’objectif est clair : faire de chaque acte d’achat un levier concret de la transition écologique en cohérence avec les engagements de l’établissement. L’UM généralise l’intégration de clauses environnementales dans ses marchés publics et optimise ses approvisionnements pour limiter les livraisons, les déplacements, les emballages et la production de déchets. L’établissement s’engage dans la mise en œuvre du Schéma de Promotion des Achats Publics Socialement et Écologiquement Responsables (SPASER). Ce dispositif a pour vocation de fixer des objectifs clairs, d’assurer un suivi et d’encourage les acheteurs à adopter des pratiques durables, en cohérence avec les engagements nationaux et internationaux. Cette politique traduit l’implication de toute la communauté universitaire dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale. Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) Dans le cadre de son engagement pour la transition écologique, l’Université de Montpellier a réalisé son premier Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES). Le BEGES s’inscrit dans une démarche réglementaire et volontaire, mobilisant la gouvernance, l’ensemble des structures, les personnels, les étudiants et les partenaires de l’UM. Il répond à trois objectifs principaux : Quantifier les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités de l’établissement Orienter les décisions stratégiques vers des pratiques assurant une réduction des émissions Suivre les progrès réalisés dans le cadre du déploiement du Schéma Directeur de la Transition Écologique (SDTE). La réalisation du BEGES présente des défis majeurs tant en raison de la complexité de l’établissement multi-sites que de la diversité des données à collecter et des acteurs à impliquer. Au terme d’une collecte des données multi sites et multi acteurs, d’une enquête de grande ampleur auprès des étudiants et personnels sur les modes et pratiques de déplacements et à l’issue de la restitution des résultats, l’établissement s’est lancé dans l’élaboration d’un plan d’action de transition afin de diminuer son impact carbone. L’objectif consiste à identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre, notamment concernant les déplacements des étudiants et personnels, afin de tendre vers une diminution de 5% par an des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, l’établissement s’engage à réaliser son BEGES tous les trois ans, en interne, afin d’évaluer l’efficacité du son plan d’action. Au-delà de son importance stratégique pour l’UM, la réalisation du BEGES a révélé une forte implication de la communauté universitaire. Elle a mis en lumière un engagement collectif autour des enjeux climatiques, confirmant ainsi que la transition écologique constitue non seulement une priorité institutionnelle mais aussi un enjeu partagé par l’ensemble des acteurs de l’établissement.   En savoir +

Reconnue internationalement pour l’excellence de sa recherche scientifique, l'Université de Montpellier intensifie son engagement en faveur d’une recherche plus responsable, au service de la transition écologique et pour la société. Porteuse du Programme d'Excellence I-SITE, dédié à la sécurité alimentaire, la qualité de l'environnement et la santé humaine, elle est également impliquée dans la recherche sur l'eau avec le Centre UNESCO ICIREWARD. Lauréate du projet Pôle Universitaire d'Innovation, elle soutient les innovateurs dans les domaines « Nourrir, soigner, protéger » et met en œuvre le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Dans le prolongement du Plan climat-biodiversité de l’Enseignement supérieur et de la recherche, elle s’attache à réduire l’empreinte carbone de ses activités tout en contribuant à la préservation de la biodiversité. Dans le cadre de ses activités de diffusion de la culture scientifique, l’Université de Montpellier coordonne, depuis 2016, la Fête de la Science et organise des événements en lien avec la recherche pour sensibiliser le public aux enjeux de transition écologique. Ces actions sont portées par une gouvernance engagée, à travers ses vice-présidences de la Recherche, des Partenariats et de l’Innovation, des Enjeux Environnementaux et de la Relation Sciences-Société. Réduction des impacts des activités de la recherche L’Université a à cœur d’accompagner les pratiques de recherche et d’innovation permettant de répondre aux enjeux de la transition écologique et ayant un faible impact sur l’environnement, notamment sur le climat et la biodiversité. A l’échelle de l’Université de Montpellier, certains laboratoires de recherche sont engagés depuis plusieurs années dans une démarche de réduction de leurs impacts et calculent chaque année leur bilan des émissions de gaz à effet de serre. Afin d’accroitre le nombre de laboratoires engagés dans cette dynamique et d’accompagner l’ensemble de ses structures de recherche, l’établissement organise, depuis 2024, un événement annuel dédié à la recherche en transition. L’objectif de cet évènement est de faire dialoguer les différents acteurs de la recherche pour assurer un partage de bonnes pratiques et la recherche de solutions pour des activités scientifiques plus durables. Intégration de critères de transition écologique dans les Appels à Projets Dans une volonté d’encourager le développement d’une recherche plus responsable, l’établissement a décidé d’introduire les enjeux environnementaux dans les critères de recevabilité de ses appels à projet internes. Cette démarche vise à sensibiliser les porteurs de projets à l’impact environnemental de leurs activités de recherche, sans pour autant restreindre la diversité des thématiques scientifiques. Concrètement, chaque porteur de projets doit préciser les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par les Nations Unies auxquels répond le projet de recherche, calculer le bilan carbone des déplacements liés aux missions, ainsi qu’expliquer comment sont pris en compte les enjeux de transition écologique dans la conception du projet. Il est notamment demandé de rationaliser les déplacements, de minimiser les consommations énergétiques et d’assurer le tri des déchets liés au projet. L’objectif de l’Université n’est pas de sélectionner les projets en fonction de leur empreinte carbone ou de leur thématique, ce qui exclurait certaines activités de recherches, mais bien d’initier une prise de conscience collective sur les impacts environnementaux de la recherche et leur nécessaire réduction. Cartographie des ODD Afin de mieux comprendre l’implication de la communauté scientifique et de soutenir les pratiques de recherche et d’innovation permettant de répondre aux enjeux de la transition écologique, l’Université de Montpellier a engagé une double démarche de cartographie : identifier les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans lesquels s’inscrivent les laboratoires et auxquels répondent les projets de recherche. Identification des acteurs de la recherche Afin de mieux répondre aux attentes des citoyens et de la société en général, l’Université de Montpellier développe une base de données recensant les acteurs de la recherche mobilisables dans le cadre de sciences citoyennes et susceptibles de contribuer à l’élaboration de politiques publiques en faveur de la transition écologique. Ce projet aboutira à la création d’une cartographie des compétences des acteurs de la recherche de l’UM à destination du monde socio-économique. Cette initiative facilitera les interactions entre la recherche académique et les acteurs du territoire, tout en renforçant la visibilité et l’impact sociétal des travaux menés au sein de l’Université. Diffusion vers la société, des connaissances issues de la recherche scientifique en matière de transition écologique L’Université de Montpellier inscrit la diffusion des savoirs au cœur de sa mission sociétale, notamment sur les enjeux liés à la transition écologique. Elle mène une politique active de médiation scientifique, visant à rendre accessibles les résultats de la recherche auprès des citoyens, des acteurs du territoire et des décideurs publics. Pour le grand public, l’Université coordonne, depuis 2016, la Fête de la Science, événement phare mobilisant chercheurs, chercheuses et grand public autour d’ateliers, conférences et expositions dédiés à l’environnement, au climat et à la biodiversité. Elle organise également des évènements récurrents tels que le Bar des sciences ou le festival Sud de Sciences en orientant les thématiques abordées vers les grands enjeux écologiques. Pour la communauté des chercheurs, enseignants-chercheurs, enseignants et étudiants et toute personne intéressée, l’établissement identifie les publications et les travaux universitaires relevant de la transition écologique et favorise ainsi leur visibilité et leur consultation par le plus grand nombre par l’intermédiaire de la plateforme publique HAL. Ces actions contribuent à renforcer le dialogue entre science et société, à sensibiliser le public aux défis environnementaux, et à valoriser l’expertise des scientifiques de l’établissement.

L'Université de Montpellier s'engage activement dans la transition écologique en mettant en œuvre des politiques ambitieuses pour réduire son impact environnemental. Portée par les vice-présidences déléguées à l’Immobilier et aux Enjeux Environnementaux, cette démarche vise à décarboner les activités, réduire les consommations d'énergie et minimiser les impacts sur la biodiversité en accord avec les recommandations du Plan climat-biodiversité et transition écologique. Depuis plusieurs années, l'Université s’est engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre et a lancé en 2024 la réalisation de son premier Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre. Elle promeut les mobilités douces et remplace progressivement ses véhicules par des modèles électriques ou hybrides. En matière de gestion des bâtiments, l'accent est mis depuis plusieurs années sur l'efficacité énergétique et la transition vers des systèmes durables. Elle s'engage également dans la gestion responsable des déchets et favorise la biodiversité en réorientant ses pratiques de gestion des espaces verts. Mobilités douces  Dans la continuité du forfait mobilités durables mis en place dans l’établissement, l’Université s’est engagée dans le cadre du Schéma Directeur de la Transition Écologique dans la promotion et la favorisation des mobilités douces auprès de ses personnels et des étudiants. Plusieurs types d’actions ont été engagés : Des opérations d’envergure d’aménagement des campus : fort d’un état des lieux mené à l’échelle de l’ensemble des sites dans et hors Montpellier, l’établissement a planifié l’installation d’équipements pour le stationnement des vélos en réponse aux besoins de la communauté universitaire. Le remplacement progressif des véhicules de service à moteur thermique par des véhicules électriques ou d’autres moyens de transports comme des vélos cargo. Cette action inscrite dans la durée démontre une réelle volonté de participer aux changements de mobilité, pour des transports moins carbonés. Des actions de sensibilisation à l’usage des mobilités douces comme la participation de l’établissement au challenge national "Mai à vélo". Biodiversité sur les campus et gestion des espaces verts Reconnue internationalement pour son excellence en recherche dans le domaine de l’écologie, l’Université de Montpellier s’est engagée dans une gestion écologique de ses espaces verts. Celle-ci est en conformité avec les recommandations des Ministères de tutelles et du Plan climat-biodiversité qui demandent aux établissements d’encourager la végétalisation des campus, de limiter l’artificialisation des sols et de protéger et de favoriser la biodiversité dans les campus. Depuis plusieurs années, l’Université de Montpellier a pris des mesures en faveur de la biodiversité. Dans cette optique, elle exclut l’usage des pesticides, en privilégiant les espèces méditerranéennes ne nécessitant peu ou pas d’arrosage et en appliquant une gestion différenciée de ses espaces verts avec des tontes et tailles tardives afin de permettre la réalisation des cycles complets de reproduction des plantes et des insectes qui en dépendent tout en tenant compte des conditions de travail des jardiniers et des obligations de sécurité. Gestion des déchets La politique de l’établissement, dans ce domaine, vise à réduire son empreinte environnementale et à promouvoir des pratiques durables auprès des étudiants et des personnels. Cette politique tend vers un objectif de mise en conformité des consignes de tri avec les modalités de collecte des collectivités et leur déploiement sur les différents sites par la sensibilisation de l’ensemble de la communauté universitaire. Sur la base d’un état des lieux de la gestion du tri des déchets et du mobilier de bureau usagé, réalisé sur l’ensemble des sites de l’UM, l’établissement a déployé plusieurs actions phares : la création d’une plateforme interne de redistribution des mobiliers de bureau, le déploiement progressif de poubelles de tri dédiées à tous les déchets recyclables et la révision de la politique d’achat afin de rationaliser les emballages livrés par les fournisseurs. Par ailleurs, et afin de réduire l’usage du plastique lié à l’achat de bouteilles d’eau, l’UM a planifié l’installation de fontaines à eau pour le remplissage des gourdes sur ses différents campus. Réduction des consommations d’énergie carbonée La transition énergétique est une priorité pour l’Université de Montpellier, non seulement pour réduire son empreinte carbone mais aussi pour faire face aux contraintes économiques. Passer aux énergies renouvelables et réduire la consommation énergétique de l’établissement constitue donc un des objectifs majeurs de l’Université. 1. Installations de panneaux photovoltaïques : Dans ce contexte, l’installation de panneaux photovoltaïques émerge comme une action phare pour réduire l’empreinte carbone de l’établissement. A la faveur de nouvelles constructions ou de rénovations, l’établissement s’est déjà doté, depuis plusieurs années, de panneaux photovoltaïques notamment à l’IUT de Béziers. D’autres projets d’installation en autoconsommation ont vu le jour en 2025 sur le site Richter, à l’IUT de Nîmes et sur le campus Saint Priest. 2. Maîtrise des consommations énergétiques : Depuis plusieurs années, l’Université de Montpellier a adopté une stratégie de sobriété énergétique et de rénovation bâtimentaire, visant à optimiser ses ressources tout en garantissant la qualité de l’enseignement et de la recherche. Avec le Plan de sobriété énergétique, élaboré en 2022 à la demande de l’Etat, plusieurs actions concrètes ont été engagées : sensibilisation et responsabilisation des personnels et étudiants pour une meilleure gestion de l’énergie, rénovation bâtimentaire, installation de compteurs électriques pour un meilleur suivi et une consommation maîtrisée.

Formation et sensibilisation des personnels Face à l’urgence des enjeux environnementaux, l’établissement s’est fixé pour ambition de développer et de renforcer les savoirs et les compétences techniques de ses personnels en matière de durabilité tout en accompagnant les évolutions des attitudes et des valeurs. C’est dans cette dynamique que l’Université de Montpellier met en place des actions de formation et de sensibilisation à destination de ses agents. L’objectif est triple : permettre à chacun de mieux comprendre les enjeux de la transition écologique, outiller les professionnels pour qu’ils puissent intégrer ces préoccupations dans leurs pratiques quotidiennes et participer à la construction d’une culture commune autour de la transition écologique indispensable pour impulser des changements durables et cohérents à tous les niveaux de l’organisation. La formation des personnels L'Université de Montpellier s'engage activement dans la formation continue de ses agents par une politique de développement professionnel diversifiée et au travers d’une offre de formation collective  en lien avec la transition écologique. Cette politique et les actions qui en découlent prennent en compte les besoins spécifiques de chacun, les évolutions réglementaires, techniques, sociales et sociétales, ainsi que les objectifs stratégiques de l’établissement, notamment en matière de transition écologique. L'Université propose des formations spécialisées et adaptées à différents niveaux de compétence allant des connaissances de base des enjeux environnementaux aux pratiques spécifiques liées aux métiers, permettant ainsi à chaque agent de progresser à son propre rythme et selon ses intérêts personnels et professionnels. Pour plus d’individualisation et de flexibilité, l'Université propose des ateliers pratiques, des séminaires interactifs et des cours en ligne. L'objectif est de renforcer les compétences des agents tout en promouvant une culture de la responsabilité environnementale au sein de l'institution. Formation de formateurs Dans le cadre du déploiement des unités d’enseignement en transition écologique pour un développement soutenable en premier cycle et de l’intégration de ces enjeux dans les différentes formations proposées par l’Université, l’UM a pour objectif d’accompagner les enseignants dans leur montée en connaissances et compétences en matière d’enseignement de la transition écologique.  Dans cette perspective, l'Université de Montpellier met en œuvre et propose des formations de formateurs en transition écologique ciblées sur des thématiques spécifiques (biodiversité, climat, etc…). Les formateurs sont ainsi mieux dotés pour transmettre ces savoirs à leurs étudiants, qui deviennent à leur tour des acteurs informés et engagés dans la transition écologique. Cette démarche favorise l'émergence de futurs professionnels sensibilisés aux défis environnementaux, capables d'intégrer des solutions durables dans leurs métiers. Formation thématique Dans le cadre de son offre de formation collective, l’établissement propose aux agents un panel de formations thématiques dédiées à la transition écologique. Ces formations s’adressent aussi bien aux enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs qu’aux personnels administratifs et techniques. Conçues pour être accessibles à toutes et tous, elles visent à développer et renforcer les savoirs et compétences sur les enjeux environnementaux en abordant des sujets tels que « Les fondements et les enjeux de la transition écologique » ou « Agir pour la transition écologique depuis son bureau ». Modules spécifiques métier Afin de répondre à certains besoins spécifiques, l’établissement propose des formations ciblées sur la transition écologique adaptées à certains métiers tels que des jardiniers ou des administratifs. Ces formations visent à intégrer les enjeux de transition écologique dans les pratiques professionnelles concrètes. Ces dispositifs permettent aux agents d’acquérir des compétences opérationnelles directement mobilisables dans leurs missions, tout en contribuant à la transformation écologique de l’Université. Sensibilisation des personnels Ateliers naturalistes L’Université de Montpellier accorde une importance particulière à la sensibilisation de ses personnels à la préservation de l’environnement et notamment à la biodiversité. Dans cette perspective et à partir de l’idée selon laquelle mieux connaitre la biodiversité permet de mieux la protéger, des ateliers naturalistes sont organisés depuis 2023. Ouverts aux personnels de l’établissement, ils se déroulent au sein du Jardin des Plantes et du Campus Triolet. Animés par des enseignants-chercheurs de l’UM, ces ateliers, véritables espaces d’apprentissage et de découverte, se déclinent en deux volets : l’entomologie et la botanique. Par une approche ludique et pédagogique, les participants sont invités à porter un regard nouveau sur les êtres vivants qu’ils côtoient au quotidien, à appréhender leur diversité et à réfléchir sur la nécessité de préserver la diversité biologique. Autres sensibilisations Dans le cadre du SDTE, l’Université de Montpellier s’est engagée dans une campagne de sensibilisation de l’ensemble de la communauté universitaire au travers de l’organisation d’événements et d’actions phares. L’établissement a mis en place EcoN’UM, une semaine de sensibilisation dédiée à l’empreinte environnementale du numérique à l’Université de Montpellier. L’animation de fresques du numérique a permis de décrypter l’impact du numérique et son lien avec la transition écologique. Des ressources ont été conçues et mises à disposition des personnels et étudiants dans un esprit de sensibilisation et de partage de connaissances. L’Université accueille et soutient la semaine étudiante Toutes et tous circulaires dédiée à l’économie circulaire. L’UM propose également des cinés-débats autour de thèmes clés de la transition écologique comme le film  Même pas peur, l’écoanxiété comme moteur de Vinz Kanté ou le film sur l’usage des mobilités douces Why we cycle de Gertjan Hulster et Arne Gielen. Ainsi, l’établissement s’engage dans la transition écologique par la sensibilisation de ses personnels, par le biais de tout un panel d’actions, aussi diversifiées les unes que les autres, qui permettent un accompagnement et un développement de compétences sociales et environnementales.