Cérémonie de remise du titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de Montpellier à Yves Maufette et à Yves Bergeron

Ce vendredi 2 décembre Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier, remettra le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de Montpellier Yves Maufette et à Yves Bergeron, tous deux professeurs à l’Université du Québec (Canada). La cérémonie se déroulera sur le Campus Triolet à partir de 11h, en présence de, Patrick Caron, Vice-Président en charge des relations internationales de l’UM, Jean-Michel Marin, Doyen de la Faculté des sciences de l’UM et de Ahmed Adam Ali, Vice-doyen de la Faculté des sciences de l’UM.

Sur invitation uniquement

Que représente le titre de « Docteur Honoris Causa » ?

Créé par décret le 26 juin 1918 et dont l’origine pourrait remonter au XVIIème siècle, le titre de Docteur Honoris Causa, rend hommage à des personnalités étrangères qui mettent en lumière et font écho aux valeurs de l’université par leur contribution au monde des idées, de la culture, des arts et des sciences. Remis lors d’une cérémonie solennelle, ce titre universitaire est le plus éminent et le plus prestigieux qui puisse être décerné par l’Université de Montpellier.

Yves Maufette, et Yves Bergeron, les deux professeurs recevant le titre de « Docteur Honoris Causa »

Yves Maufette, Professeur associé à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) : « Le métier de professeur à l’université implique principalement de l’enseignement et de la recherche. Notre formation est avant tout celle d’un chercheur et on enseigne souvent selon notre intuition. Dans le milieu académique, notre tâche est divisée en trois : la recherche, l’enseignement, et les services à la collectivité. En théorie, ces trois tâches devraient être également réparties. La recherche est l’activité clé, car elle déterminera principalement le succès de notre carrière universitaire de la promotion à la reconnaissance internationale. La deuxième composante de la tâche, l’enseignement est moins valorisée. Faire le choix de s’investir en pédagogie universitaire comporte certains risques, car nous sortons des sentiers battus. Modifier le contenu de son cours est une chose, mais modifier le programme universitaire d’un domaine, et ce vers une nouvelle approche pédagogique, est presque une action insensée. Former nos étudiants à mieux répondre aux besoins de demain n’est-il pas un enjeu primordial ? La recherche progresse et pourquoi pas la pédagogie ? »

Yves Bergeron, Professeur à l’Université du Québec en Atibi-Témiscamingue et à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) : « La forêt boréale canadienne constitue l’une des dernières forêts naturelles du monde, une forêt qui est mise à rude épreuve. Les pratiques traditionnelles en matière d’aménagement forestier ont considérablement réduit la proportion de forêts anciennes. Le feu, source de perturbation du sol qui en augmente la fertilité, a été supprimé dans une large mesure. Les gestionnaires forestiers doivent trouver des moyens de reproduire les caractéristiques principales des forêts naturelles par des pratiques qui imitent les perturbations naturelles et la dynamique des forêts. Dans ce domaine capital, la France a une longue histoire d’aménagement des forêts et des approches paléoécologiques ont été développées pour reconstruire le passé. Durant les vingt dernières années, l’expertise en paléoécologie de l’Université de Montpellier a été appliquée dans des projets de collaboration et de cotutelles dans les forêts froides du Canada, de la France et ailleurs dans le monde. »

Informations pratiques :

Date : vendredi 2 décembre 2022 à 11h
Lieu : Campus Triolet, Village des Sciences, bâtiment 36, Place Eugène Bataillon, 34090 Montpellier
Inscription : ici