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Les sociétés contemporaines font face à des défis nombreux, complexes et transversaux, qui interrogent la pérennité de notre modèle de développement, sa soutenabilité et notre capacité à faire société. Qu’il s’agisse des évolutions environnementales et climatiques, démographiques, politiques, technologiques (notamment avec le numérique), elles remettent en cause nos modes de vie, les modèles de développement, de production, de consommation, d’organisation du travail, d’éducation, de soin, d’aménagement de l’espace, de mobilité…. Ces mutations sont à la fois porteuses d’opportunités mais génèrent parallèlement des risques, notamment concernant les populations les plus vulnérables. Elles sont ainsi sources de risques de rupture sociale, politique et économique qui interrogent directement la gouvernance de nos sociétés. Accompagner les transitions vers de nouveaux modèles de développement plus durables et justes est devenu un défi pour les acteurs publics. Pour répondre à ce défi, le site de Montpellier offre une dynamique de recherche en sciences sociales de haut niveau, et ce, dans différents champs disciplinaires : économie, droit, science politique, géographie, sciences de l’éducation et de la formation, gestion ou sociologie. L’objectif de la Key initiative Politiques publiques de transition (KIPPT) est de renforcer la visibilité et favoriser les interactions locales, nationales et internationales des scientifiques du site de Montpellier dont les travaux en sciences sociales sont liés aux politiques publiques de transition. Il s’agit d’une part, de fédérer les chercheurs et de les structurer durablement en réseau. La KIPPT contribuera ainsi à impulser et stimuler les échanges et les synergies et à donner de la visibilité à l’expertise collective du site de Montpellier sur les politiques publiques de transition. Sur cette base, la KIPPT a, d’autre part, pour ambition de structurer une relation “science/société” en jouant le rôle de passerelle entre les chercheurs travaillant sur les politiques de transition et les acteurs publics et de la société civile. Pour cela, différents partenaires tels que les collectivités territoriales - Région Occitanie et Montpellier Méditerranée Métropole notamment-, les entreprises ou les associations sont notamment associées au projet. Une définition large et multidisciplinaire des politiques publiques de transition La KIPPT soutient une définition large des politiques publiques de transition, autour des 3 piliers de l’I-site – nourrir, protéger, soigner - et au-delà. Elle envisage les politiques publiques, l’action publique et la gouvernance dans une perspective multidisciplinaire. Elle rassemble de nombreux laboratoires du pôle Sciences sociales de l’I-Site autour de trois axes principaux : Axe 1 : stimuler les échanges entre laboratoires et disciplines autour de thématiques sectorielles fortes sur le site comme la transition climatique/énergétique, écologique, numérique, agricole et alimentaire, des mobilités/transport, santé… Axe 2 : favoriser la réflexion sur la cohérence et l’articulation entre politiques publiques de transition et les problématiques d’intégration. Une attention particulière est portée à la question transversale des inégalités d’une part, et aux projets territoriaux comme vecteurs d’intégration pour traiter notamment les tensions entre logiques sectorielles et territoriales, d’autre part. Axe 3 :  adresser les enjeux transversaux liés à la gouvernance des transitions. Enjeux liés au design des politiques publiques de transition (PPT), à leur mise en débat public et à leur évaluation Enjeux liés à la mise en œuvre des PPT : coopération entre acteurs, secteurs, échelles de gouvernement, financement, participation des citoyens/de la société civile, … Enjeux de conflictualité/acceptabilité des politiques de transition Enjeux liés aux méthodes et instruments mobilisés : approches coûts-avantage, multicritères, instruments incitatifs, réglementaires, tarifications, planification, trajectoires, etc. Enjeux liés à l’évolution des perceptions, opinions et comportements des acteurs face aux transitions Des actions au service de la création d’une communauté scientifique Un appel à projets de recherche multidisciplinaire et multi-laboratoires Projets « Structuration » Projets « Impulsion » Une plateforme dédiée à la KIPPT lien Suivi et valorisation des projets Centre de ressources pour la communauté Trois journées scientifiques

L’initiative clé internationale Nutrition – Systèmes alimentaires (FOODS) est développée à l’Université dans le cadre du projet UM2030, lauréat de l’Appel à Projets « Intégration et Développement des IdEx et des ISITE » (IDéES). L’initiative est le résultat d’une collaboration bilatérale entre l’UM et l’Université de Pretoria (UP) et permet le passage vers des collaborations multilatérales en réunissant les partenaires stratégiques des deux institutions. FOODS prend la forme d’une plateforme collaborative mondiale de formation doctorale et constitue une infrastructure mondiale virtuelle pour la coopération internationale. https://www.youtube.com/watch?v=7qPREwO7ws4 Les acteurs L’initiative Nutrition – Systèmes alimentaires a été co-construite avec l’Université de Pretoria dès mai 2022. Côté UM, l’initiative est portée scientifiquement par Karen Lambert-Cordillac, Maitre de conférences à la Faculté de Pharmacie de l’Université de Montpellier et Patrick Caron, Cirad, Chargé de mission pour l’Université. Côté Université de Pretoria, le référent est Frans Swanepoel du Centre Future Africa. L’initiative prend la forme d’une plateforme collaborative mondiale de formation doctorale réunissant des doctorants des partenaires stratégiques des deux institutions. La Plateforme est gérée à l’UM par Nathalie Modjeska, au sein du Service d’appui à l’international et à l’attractivité des programmes structurants de la Direction des Programmes Structurants. Gouvernance La Plateforme est dirigée par le Comité de Pilotage International (CPI) qui compte un représentant de chacune des institutions membres.Le CPI est co-présidé par un représentant du Sud et un représentant du Nord. Actuellement, Frans Swanepoel (UP) et Margreet de Lange (Université d’Utrecht) assurent ces responsabilités.Le CPI décide et supervise la mise en œuvre des orientations stratégiques et des activités globales de la Plateforme.Il se réunit virtuellement au moins une fois par an et en personne au moins une fois tous les 18 mois. Témoignages Écoutez comment la plateforme a fait une différence dans le parcours d'Ana Maria Quiroga-Arcila, étudiante au doctorat en biologie végétale, participante aux activités de la première cohorte. https://www.youtube.com/watch?v=zuUp2sMyy_Y 17 Partenaires Europe University of Montpellier (UM) University of Barcelona (UB) University of Leeds University of York (UY) Utrecht University (UU) Wageningen University and Research (WUR) Asie Graduate School of China Academy of Agriculture Sciences (GSCAAS) China Agriculture University (CAU) Amérique du Nord Michigan State University (MSU) University Laval of Quebec University of Arizona University of California Davis (UC Davis) Amérique du Sud University of Sao Paulo (USP) Afrique University Cheikh Anta Diop of Dakar (UCAD) University of Nairobi (UONBI) University of Pretoria (UP) University of the Western Cape (UWC) Objectifs La plateforme vise à : Construire une communauté mondiale de futurs leaders de la science du développement durable grâce à l’émergence de projets Accroître l'impact de la science du développement durable grâce à une recherche inter- et transdisciplinaires et au développement d'une expertise à l'interface science-politique-société Faciliter les opportunités de recherche à plus long terme, ainsi que les perspectives de développement de carrière des jeunes chercheurs Faire progresser les pratiques de science et d’éducation ouvertes grâce au développement de nouveaux partenariats mondiaux équitables Favoriser la mise en place d’un réseau international de scientifiques sur les thématiques abordées Programme La Plateforme doctorale Nutrition – Systèmes alimentaires ambitionne de réunir au moins une fois par an la cohorte de doctorants pour des écoles de terrain et/ou des formations sur des thématiques choisies par le CPI.Chaque cohorte est constituée de 2 doctorants par établissement partenaire. Ces jeunes chercheurs, issus de domaines et de disciplines de recherche variés, sont censés suivre au moins 2 formations de la Plateforme. FOODS vise à favoriser l’interdisciplinarité et l’interculturalité à travers la diversité des doctorants qu’elle réunit. Les doctorants travaillent en groupe et échangent afin de renforcer leurs liens et de former un réseau international de futurs leaders de la science du développement durable dans les domaines de la nutrition et des systèmes alimentaires. La Plateforme offre : Des opportunités de publication de documents, création de supports de communication par les doctorants Une infrastructure virtuelle mondiale pour faciliter la discussion et le partage de documents Une visibilité de la thématique de recherche à l’international La possibilité de participer à des événements internationaux Une opportunité de réseautage pour les jeunes chercheurs La première cohorte comprend 33 étudiants de 18 nationalités et venant de 10 pays différents. Ces doctorants ont été accueillis à Montpellier du 12 au 20 mars 2024 pour la première école de terrain portant sur « Obstacles à la transformation des systèmes alimentaires : valorisation de la diversité et des perceptions interculturelles ». A l’invitation de l’Université de São Paulo, la 2ème école de terrain de la Plateforme collaborative doctorale « Nutrition – Systèmes alimentaires » soutenue dans le cadre du projet IDEES-UM2030 s’est tenue du 4 au 8 novembre 2024 sur le campus de l’ESALQ, à Piracicaba au Brésil. Une semaine intensive de présentations, rencontres, visites, échanges et réflexions a permis aux doctorants de la première cohorte d’effectuer une étude comparée entre Montpellier et Piracicaba sur les « Obstacles à la transformation des systèmes alimentaires : valorisation de la diversité et des perceptions interculturelles ». La semaine a également servi à préparer des publications attendues avant la prochaine session prévue en mai 2025 à Pretoria, Afrique du Sud. 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