Le Pôle universitaire d’innovation de Montpellier déploie ses talents à Santexpo

Présent au salon Santexpo 2025, qui s’est déroulé du 20 au 22 mai, le Pôle universitaire d’innovation (PUI) de Montpellier a mis en lumière plusieurs projets innovants portés par ses chercheuses, chercheurs, écoles et partenaires engagés dans le secteur de la santé. Une première pour le PUI, présent sur le stand de la Région Occitanie.

La santé est l’une des problématiques les plus impactantes pour la société, et c’est probablement pour cette raison que le Pôle universitaire d’innovation (PUI) de Montpellier a décidé de répondre présent au salon Santexpo 2025, aux côtés de la Région Occitanie. Pour sa troisième édition, ce rendez-vous incontournable des acteurs de la santé et des “porteurs de solutions” s’est tenu à Paris, du 20 au 22 mai derniers. Une belle occasion pour le PUI de Montpellier de mettre en lumière plusieurs projets phares, portés dans le cadre de sa feuille de route dédiée à la santé numérique. Durant ces trois journées, le PUI a également pu faire un point d’étape sur ses avancées en lien étroit avec ses membres et partenaires clés, parmi lesquels MedVallée, le CHU de Montpellier et l’agence AD’OCC. Ensemble, ils ont pris part à deux tables rondes : « La Région Occitanie construit la santé de demain : de l’innovation au patient » et « Montpellier, l’innovation en santé à 360 degrés ».

« L’innovation en santé est un de nos engagements premiers »

“L’Université de Montpellier dispose de l’une des plus anciennes facultés de médecine de France ; l’innovation en santé est donc l’un de nos engagements premiers, et depuis longtemps”, remarque Olivier Marini, chargé du développement des partenariats pour le pôle de recherche MIPS qui anime la feuille de route « santé numérique » au sein du PUI. “Nous avions des innovations à présenter. C’est un bon moyen de faire des rencontres et de créer du lien avec les industriels et les acteurs du secteur hospitalier”, explique-t-il.

En ligne de mire, Olivier Marini espère que certains projets auront tapé dans l’œil des entrepreneurs et des décideurs présents, et susciteront à court ou moyen terme de nouvelles opportunités. “L’idée, c’était aussi de faire connaître nos compétences, nos laboratoires, nos résultats de recherche, et donner une certaine visibilité au PUI. Et ce, en collaboration avec la Région Occitanie, avec qui nous partageons une stratégie commune, notamment via les initiatives portées par MedVallée”, poursuit-t-il.

« Des success stories développées dans nos laboratoires »

Au total, six entreprises et projets se sont succédé sur le stand et sur les sièges de l’agora du salon, où elles ont pu exposer leurs spécificités. Créée par des chercheurs du laboratoire EuroMov, la société Beat Health est revenue sur ses technologies de synchronisation du mouvement humain sur le rythme de la musique. “Cette innovation peut permettre aux sportifs d’adapter leur foulée et d’être plus efficaces, mais elle se destine aussi aux personnes porteuses de handicap, ou touchées par certains troubles, type maladie de Parkinson”, explique Olivier Marini. Pour Kanopymed, le docteur Grégoire Mercier a développé un dispositif médical numérique permettant au cardiologue de personnaliser le parcours du patient qui présente une insuffisance.

Également présent sur le stand, le projet Peasy, du professeur Xavier Garric, s’intéresse quant à lui à l’incontinence masculine, et propose un dispositif innovant et moins invasif que ce qui existait jusqu’ici. Mais il y avait aussi la société Inséparable, qui a exposé la manière dont elle tente de faciliter la communication entre les familles et le personnel hospitalier autour d’un patient en réanimation, DiappyMed qui permet aux diabétiques d’adapter leur traitement, Aviitam, qui propose des solutions numériques pour améliorer la prise en charge de l’obésité, ou encore le projet 3D4 Pedia, qui développe actuellement des principes actifs via l’impression 3D, en partenariat avec la société MB Therapeutics. Sans oublier l’école de santé numérique de l’Université de Montpellier, un projet d’offre de formation “unique” porté par le Professeur Maurice Hayot.

“Nous avons fait le choix de mettre en avant des projets en cours de développement, mais à un stade avancé. En parallèle, nous avons aussi fait appel à d’anciens chercheurs qui ont transféré leurs technologies via la création d’une entreprise… Seul point commun : toutes ces technologies sont des success stories développées dans nos laboratoires, et qui gardent un lien fort avec nos équipes de recherche”, résume Olivier Marini. Des pépites qui inspirent en somme, et qui permettront peut-être d’impulser les collaborations de demain…