La réforme expliquée aux futurs enseignants

Le 20 novembre dernier, la Faculté d’éducation a accueilli la rectrice de la région académique Occitanie pour une rencontre autour des métiers de l’enseignement. Des étudiantes et étudiants en troisième année de licence économie, sciences, STAPS ou sciences de l’éducation sont venus s’informer sur les perspectives offertes par la profession et la nouvelle réforme de la formation des enseignants.

C’est Agnès Perrin Doucey, doyenne de la Faculté d’éducation, qui a inauguré cette rencontre en soulignant l’importance du rapprochement entre les futurs diplômés universitaires et le monde de l’enseignement dans lequel ils seront amenés à évoluer. Un secteur en pleine transformation qui a connu ces dernières années de nombreuses réformes successives.

Une meilleure entrée dans le métier

C’est justement la dernière de ces réformes, portant sur la formation initiale, que la rectrice de la région académique Occitanie et de l’académie de Montpellier, Carole Drucker-Godard est venue présenter et expliquer. A ses côtés Mathieu Ruffenach, inspecteur académique et inspecteur pédagogique régional chargé de la formation initiale, Christophe Mauny, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Gard en charge du premier degré et Laurent Gouze, directeur des ressources humaines de l’académie.

La réforme introduit plusieurs évolutions majeures destinées à favoriser une entrée plus immersive et plus lisible dans le métier. Les futurs enseignantes et enseignants sont désormais sur le terrain dès les premiers temps de leur parcours. De nouvelles compétences viennent consolider la dimension pratique et professionnalisante de la formation afin de mieux répondre aux exigences actuelles du métier. Autre changement, les étudiantes et étudiants bénéficient maintenant d’une rémunération dès la première année de master. Une reconnaissance de leur investissement professionnel durant la formation. Comme le souligne la rectrice, « cette réforme est faite pour une meilleure entrée dans le métier ».

Prolonger le dialogue

Les étudiantes et étudiants ont ensuite pu poser leurs questions aux intervenants. De nombreux sujets ont été évoqués comme : les critères d’affectation, des détails sur les attentes vis-à-vis de l’examen final et sur le statut d’élève fonctionnaire ou encore celui du nombre d’élèves par classe. Une préoccupation semble-t-il majeure pour les futurs enseignants à laquelle Carole Drucker-Godard a apporté une réponse claire :
« La réforme n’aura pas d’impact sur le nombre d’élèves par classe. C’est la baisse démographique qui conduit actuellement à une baisse des effectifs, avec une moyenne nationale de 21 élèves par classe. »

Enfin, un quizz dynamique animé par Agnès Vrinat, doyenne des inspecteurs, a permis de tester les représentations des étudiants sur le métier, ses réalités et ses évolutions. La rencontre s’est conclue par un moment d’échanges informels. L’objectif affiché ? Encourager les jeunes à devenir ambassadeurs des métiers de l’enseignement et leur permettre de mieux se projeter dans cette voie professionnelle porteuse de sens qui reste comme l’a rappelé la rectrice Carole Drucker-Godard, « le plus beau métier du monde, car c’est un métier où on se sent utile ».