Magalie Bourblanc : destination Arizona avec Fulbright
Magalie Bourblanc est chercheuse en science politique, spécialiste des politiques agricoles, de l’eau et de l’environnement, dans le laboratoire G-EAU (Cirad). Dans le cadre de sa bourse de recherche Fulbright, elle rejoindra l’université d’Arizona, aux Etats-Unis, dès janvier 2026.
Son projet de recherche récompensé s’intitule : «Exploring win-win solutions within the nexus of Food, Energy and Water systems, with particular attention to the development of agrivoltaics and data centers for artificial intelligence». Pendant six mois, elle sera accueillie au sein du IGlobes (Interdisciplinary & global environmental studies), un centre de recherche conjoint du CNRS (international research lab) et de l’Université d’Arizona dans le cadre de sa bourse de recherche Fulbright.
Infrastructures numériques et ressources naturelles
Ce projet s’intéressera aux impacts et défis environnementaux posés par le déploiement à grande échelle d’infrastructures du numérique tels que les data centers, et aux tensions sociales et politiques qu’ils peuvent provoquer, en particulier avec le secteur agricole en Arizona. Le projet interrogera la manière dont ces infrastructures numériques peuvent accroître directement ou indirectement les pressions sur les ressources naturelles (le foncier et l’eau en premier lieu).
Il s’agira également d’analyser la manière dont ces préoccupations environnementales et sociales contribuent à façonner le développement de ces infrastructures et les politiques publiques qui les accompagnent ou les encadrent. Ce cas d’étude s’insère dans les thématiques de recherche prioritaire du France-Arizona Institute for Global Grand Challenges, visant à réfléchir aux conditions d’une révolution numérique soutenable et équitable.
L’Université de Montpellier et la Commission Fulbright franco-américaine ont conclu un accord instituant la création de bourses de recherche pour les chercheurs et chercheuses affiliés à l’Université et souhaitant se rendre dans une université ou un institut de recherche américain et inversement. Ces bourses couvrent une mobilité de 3 à 12 mois en fonction du projet de recherche.