Patrick Allard : de la Californie à Montpellier avec Fulbright

Patrick Allard est professeur à l’Institut pour la société et la génétique de l’Université de Californie (UCLA) à Los Angeles, aux Etats-Unis. Ses travaux portent sur les altérations de la reproduction et les troubles neurocomportementaux consécutifs à une exposition à des substances toxiques environnementales. Dans le cadre de sa bourse de recherche Fulbright, il sera accueilli à l’UM de mars à mai afin de collaborer avec des chercheurs et chercheuses de l’Institut ExposUM.

Son projet de recherche récompensé s’intitule : « Closing the Loopholes: Rethinking Pesticide Policy and Governance.” Son objectif ? Analyser la manière dont les réglementations relatives aux pesticides sont élaborées, mises en œuvre et contestées dans différents contextes réglementaires. Ses travaux examineront la concordance entre les données biologiques et communautaires et les politiques réglementaires.

 En adoptant une approche comparative incluant l’analyse des politiques, des entretiens avec les parties prenantes et l’engagement communautaire, le projet visera à cartographier les failles réglementaires, à retracer leurs origines et à proposer des mesures concrètes pour renforcer la protection de la santé humaine et des écosystèmes.

Laboratoire international

Ce projet jettera également les bases de futures collaborations grâce à la création d’un laboratoire international de recherche du CNRS à UCLA, favorisant la recherche interdisciplinaire à l’intersection de la biologie, de la santé publique et des politiques environnementales.

Tout au long de sa mobilité à Montpellier qui durera de mars à mai 2026, Patrick Allard travaillera en collaboration avec les chercheuses et chercheurs de l’Institut ExposUM.

L’Université de Montpellier et la Commission Fulbright franco-américaine ont conclu un accord instituant la création de bourses de recherche pour les chercheurs et chercheuses affiliés à l’Université et souhaitant se rendre dans une université ou un institut de recherche américain et inversement. Ces bourses couvrent une mobilité de 3 à 12 mois en fonction du projet de recherche.