Lutte contre la précarité menstruelle à l’université

Dans le cadre de la lutte contre la précarité menstruelle, et en parallèle des mesures gouvernementales en cours de déploiement, l’UM lie engagement solidaire et création en proposant le dispositif RelaX.

Le saviez-vous ?

33 % des étudiant.e.s déclarent rencontrer des difficultés financières pour se procurer des protections périodiques. C’est ce que révèle une enquête publiée en février 2021. Source : fage.org

Ces difficultés ont un impact sur la santé physique, psychologique et sociale des plus précaires. Certain.e.s prolongent l’utilisation des protections, augmentant ainsi le risque de choc toxique, d’autres bricolent avec les moyens du bord, ou renoncent tout simplement à sortir en période de menstruation.

Qu’elles soient individuelles, associatives ou institutionnelles, des initiatives ont émergé pour lutter contre la précarité menstruelle, comme l’action proposée par Mélanie Jaoul, maitresse de conférence en droit à l’Université de Montpellier, ou encore l’association étudiante de l’IUT de Montpellier-Sète Les Solibox.

L’UM s’engage

C’est au tour de l’Université de Montpellier de s’engager en proposant un dispositif solidaire baptisé RelaX. RelaX pour que chaque étudiant.e puisse vivre dignement ses menstruations.

Conçues et réalisées par le duo de designers montpelliérain Mr. & Mr., des sacoches aux couleurs flashy sont mises à disposition du public sur les différents campus de l’université. Des sacoches pour y déposer et prendre des protections hygiéniques (serviette, tampon et protège slip) en libre-service.

Les premières sacoches ont été installées début mars sur plusieurs lieux de vie étudiante des campus Triolet et Richter. D’autres arriveront bientôt dans les sanitaires des différents sites de l’UM.