Montpellier Management : l’apprentissage, clé de l’employabilité !

Le 1er janvier 2017, l’ISEM et la Faculté d’AES fusionnaient pour donner naissance à Montpellier Management. Un institut devenu école universitaire de référence en management à l’échelle européenne et qui, dès sa création, misait sur l’ouverture de ses formations à l’apprentissage pour renforcer l’insertion professionnelle de ses étudiants.

« L’apprentissage est une voie d’excellence désormais bien ancrée dans les études supérieures et qui forme les étudiants dans des secteurs très variés », soutient Pascal Mandelbaum. Le responsable administratif de Montpellier Management explique : « l’apprentissage est l’un des axes stratégiques de notre institut. Il permet de créer de nombreux partenariats avec les entreprises et est source d’une grande employabilité pour les étudiants ».

529 apprentis

Avec 50 % de son offre de formation ouverte à l’apprentissage, Montpellier Management est la composante de l’Université de Montpellier disposant du plus grand nombre d’apprentis : 529 étudiants au total, soit plus de 15 % de ses effectifs, ont opté pour cette formule leur permettant de découvrir le monde du travail et de percevoir une rémunération tout en préparant un diplôme reconnu par l’Etat. « Dès le début de l’année universitaire, nos apprentis alternent périodes de cours et périodes d’apprentissage », explique Marie-Christine Lichtlé, directrice de Montpellier Management. Une surcharge de travail pratique et intellectuel qui explique, finalement, que seuls les étudiants ayant le plus de facilités s’orientent vers ce type de cursus. « Le taux d’intégration professionnelle des apprentis est bien supérieur à celui des étudiants ayant suivi un parcours d’enseignement classique », poursuit cette spécialiste des sciences de gestion qui, conquise par la formule, ouvrait aux apprentis, fin 2016, le Master 2 « Marketing, médias et communication » qu’elle co-dirige.

Étape 1 vers un CDI

L’apprentissage constitue souvent la première étape d’un processus de recrutement sur un emploi stable et durable. « A l’issue de leur formation, de nombreux apprentis trouvent un emploi dans l’entreprise de leur maître d’apprentissage ou bien dans le réseau qu’ils ont constitué lors des périodes d’immersion en entreprise », observe Marie-Chrtistine Lichtlé. « En 2016, nous avons accueilli 6 étudiants (apprentis) de Montpellier Management essentiellement sur des  fonctions de support : audit, inspection, contrôle de gestion… 40 à 50 % de ces contrats ont par la suite débouché sur une embauche en CDI », explique-t-on à la direction des ressources humaines de la Banque Populaire du Sud, où, comme dans de nombreuses entreprises de notre bassin d’emploi, les avantages à la fois fiscaux (crédits d’impôts) et financiers de l’apprentissage (coût du salaire intégralement supporté par la région Occitanie) continuent de séduire de nombreux recruteurs.

L’Instiut vu par un étudiant

Romain Wastiaux, 23 ANS, apprenti en 2e année de Master Finance

« J’ai décidé de m’orienter vers le monde de la finance après une licence AGE (administration générale des entreprises). J’ai donc intégré le Master Finance de Montpellier Management en tant qu’apprenti afin d’acquérir de l’expérience dans ce milieu professionnel tout en poursuivant mes études.
En plus de mon diplôme, j’aurai acquis à la fin de l’année universitaire en cours pas moins de deux années d’expérience professionnelle dans ce secteur d’activité. Deux ans qui feront vraiment la différence auprès des recruteurs ! »

Chiffres clés

  • 3 583 étudiants
  • 92 enseignants-chercheurs et enseignants rattachés (professeurs des universités, maîtres de conférences, PRAG, PRCE, ATER)
  • 590 intervenants professionnels
  • 58 personnels IATS

L’apprentissage : la réforme en question

Ouvert depuis 1987 à l’enseignement supérieur, l’apprentissage s’est depuis largement développé dans les universités et séduit chaque année de plus en plus d’étudiants. Le gouvernement annonçait début 2018 vouloir « développer massivement » l’apprentissage des moins de 25 ans.
Le 9 février dernier, la ministre du travail présentait ainsi les premières mesures visant principalement à en faire évoluer le financement actuel – exclusivement sur fonds publics – vers une logique de marché. Le projet de loi en cours d’élaboration devrait être définitivement adopté à la rentrée.
L’entrée en vigueur de la réforme de l’apprentissage est attendue, elle, au plus tard le 1er janvier 2019.