La vie étudiante s’invente à l’UM

Le 18 novembre dernier, l’Université de Montpellier  a voté en conseil d’administration le nouveau schéma directeur de la vie étudiante. Gautier Jaunin, vice-président étudiant, a mené avec le Bureau de la vie étudiante la concertation autour d’axes forts : sport, culture, vie de campus, santé, social et engagement étudiant. (dernière mise à jour le 8 décembre 2021). 

C’était une des requêtes du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur  (lire : Rapport de l’Hcéres : « une indéniable réussite ») : mettre en place un schéma directeur de la vie étudiante à l’Université de Montpellier. C’est chose faite depuis le 18 novembre 2021. « Ce qu’on appelle la vie étudiante, rappelle Gautier Jaunin, vice-président étudiant, c’est tout ce qui, autour de la formation, est fait pour le bien-être et l’épanouissement des étudiants : évènementiel, associations, offre de santé, offre sportive… Le schéma directeur est là pour donner une direction à cette vie étudiante sur les campus et pour projeter nos objectifs sur les cinq prochaines années. »

« Valoriser les étudiants qui s’engagent »

Des axes forts ont été dégagés pour construire ce schéma directeur de la vie étudiante. À côté des incontournables, tels que le sport et la culture, le bureau de la vie étudiante (BVE) a souhaité renforcer les axes santé /prévention et social. « La crise liée au covid a mis plus que jamais en lumière l’ampleur de la précarité étudiante. L’accompagnement psychologique des étudiants est également un enjeu fort » souligne le vice-président, étudiant en 5e année de médecine. La vie des campus, est à l’agenda, tout comme la question de l’engagement étudiant, priorité à part entière selon Gautier Jaunin : « Nous souhaitons valoriser les étudiantes et les étudiants qui s’engagent au sein de leur campus, que ce soit dans les associations ou en tant qu’élus. »

Quatre thèmes transversaux ont également été identifiés et font l’objet d’une attention toute particulière quels que soient les axes abordés. Inclusion des personnes en situation de handicap, politique de développement durable, harmonisation de la vie étudiante sur tous les campus et en particulier sur les sites délocalisés et sentiment d’appartenance à l’UM. « Il est primordial de rappeler que notre périmètre d’action géographique est le périmètre de l’Université dans sa totalité et ce périmètre est vaste. Chaque étudiante ou étudiant inscrit à l’UM, où qu’il soit, doit se sentir étudiante ou étudiant de l’UM. »

« Ne pas tout casser »

Si le vice-président étudiant est le porteur politique de ce schéma et la direction de la vie des campus (DVC), le porteur administratif, sa mise en place requiert le concours d’une multiplicité d’acteurs tels que le service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS), le service commun de médecine préventive et de promotion de la santé (SCMPPS), le centre de soins universitaire,  la direction des relations internationales, les associations étudiantes et bien sûr le Crous.

Pour élaborer au mieux ce schéma directeur, le BVE a donc lancé une grande concertation qui s’est déroulée tout au long du mois de juillet. Objectif : dresser un état des lieux de la vie étudiante à l’UM. « Le but n’était pas de tout casser pour tout reconstruire, souligne Gautier Jaunin. Il faut regarder ce qui fonctionne bien et le conserver, et regarder aussi ce qui fonctionne moins bien pour l’améliorer. UFR, écoles, instituts, associations, représentantes étudiants, directions, services, ont participé à cet état des lieux pour nous permettre d’aboutir à une vision globale de la vie étudiante à l’UM et donner à notre schéma la bonne direction ».

« Tenir le cap »

À l’issue de cette phase de concertation, le BVE disposera encore de quelques semaines pour parfaire son schéma, et en terminer l’écriture, avant la réouverture de l’Université fin août. Il devra ensuite être voté en conseil d’administration «  fin octobre ou au plus tard début novembre » pour une mise en application début 2022. Pourquoi cette date ? « Parce que janvier 2022 marquera le lancement de l’établissement expérimental. Il y a une certaine logique dans tout cela ».

À partir de là, le travail ne fait que commencer pour le BVE qui, avant l’échéance de ce schéma directeur prévue en 2027, envisagent déjà une nouvelle concertation d’ici à deux ans et demi. « Cinq ans c’est long. Pour certains objectifs à moyen terme, il nous semble nécessaire de procéder à un nouvel état des lieux à mi-parcours. Ainsi nous pourrons réajuster ce qu’il faudra ajuster et tenir le cap que nous nous serons fixés. »